L'immobilier en France : Bonne affaire ?

En 2025, le marché immobilier français se trouve à un tournant, marqué par une conjoncture contrastée, Capital actu vous propose son analyse de la situation :

 

🔻 Ce qui complique la donne

Taux d’intérêt toujours élevés : Malgré une légère détente depuis 2024, les taux des crédits immobiliers tournent autour de 4 %, ce qui continue de freiner la demande et limite la capacité d’emprunt.

Prix en baisse dans de nombreuses zones : À Paris, Lyon ou Bordeaux, les prix ont chuté de 5 à 10 % en deux ans. Les acheteurs reprennent la main, mais la rentabilité locative est parfois insuffisante pour compenser la baisse.

Pression réglementaire : Entre les restrictions sur les passoires thermiques, le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) durci et les nouvelles normes énergétiques, les propriétaires doivent investir pour rester dans les clous — parfois lourdement.

 

✅ Ce qui en fait encore une opportunité

Défaut chronique d’offre : La France manque de logements neufs. En zones tendues (Île-de-France, littoral, grandes villes), la demande structurelle reste forte. Acheter à bon prix aujourd’hui peut générer une plus-value à moyen terme, surtout si les taux baissent.

Niches d’investissement locatif intéressantes : Certaines villes moyennes (Angers, Metz, Saint-Étienne, Pau, etc.) offrent encore des rendements nets de 5 à 7 %, surtout en colocation ou en meublé.

Avantages fiscaux ciblés : Le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) ou les dispositifs Denormandie et Cosse continuent d’attirer les investisseurs soucieux de réduire leur impôt.

 

🏡 Conclusion : immobilier, oui… mais sélectif

L’immobilier en France n’est plus un placement “automatique” comme il a pu l’être dans les années 2000 ou 2010. Mais bien réfléchi, bien localisé, bien rénové, un bien immobilier peut encore constituer une valeur refuge et un revenu complémentaire stable, notamment dans une optique de retraite ou de transmission patrimoniale.